Fondé sur un travail d’étudiants de Sciences Po et l'analyse de deux études de cas (l’huile de castanha au Brésil et l’huile d’argan au Maroc), cet Issue Brief questionne les relations entre le secteur de la cosmétique naturelle et les communautés locales impliquées dans la collecte de matières premières et la conservation de la biodiversité. Comment les entreprises qui se revendiquent du biocommerce éthique structurent-elles leurs approvisionnements ? Dans quelle mesure les labels et procédures associées permettent-ils la conservation de la biodiversité et le soutien aux communautés autochtones ?
Points clés :
- Le soutien au prix de vente d’une ressource naturelle ne garantit pas sa conservation.
- Mieux garantir les droits fonciers des communautés est une condition nécessaire, mais non suffisante, pour les encourager à protéger une ressource et à investir sur le long terme dans sa préservation.
- Des partenariats efficaces entre communautés et entreprises nécessitent une collaboration avec des ONG, qui facilitent le dialogue et renforcent les capacités des communautés.
- Les labels aident à structurer des organisations économiques au sein des communautés et apportent une plus-value pour les entreprises, mais, dans leur configuration actuelle, n’ont pas d’effet significatif sur la conservation de la biodiversité.