Une intervention de Tancrède Voituriez dans le cadre d'une réunion-débat organisée par Comité de Veille Écologique de la Fondation Nicolas Hulot.

Présentation de la réunion :

« Pour cette première édition 2011 des réunions-débats du Comité de Veille Écologique, la Fondation Nicolas Hulot souhaite aborder la question des échanges agricoles au niveau international.

Depuis plusieurs décennies, le libre-échange a structuré en profondeur les politiques agricoles nationales et régionales sur le principe de la spécialisation, où chaque région pourrait se concentrer sur ses avantages et ainsi dégager des richesses pour le bénéfice du plus grand nombre. Pourtant, alors que les prévisions démographiques annoncent une population de 9 milliards d’habitants en 2050, la FAO rappelle que près d’un milliard d’êtres humains sont aujourd’hui sous-alimentés. Parmi eux, les deux tiers sont d’origine rurale. Ce constat alarmant n’a pas pour origine un déficit global de la production alimentaire, qui suffirait largement à assurer à tous une alimentation décente, mais bien l’impossibilité pour ces populations d’avoir économiquement accès aux ressources alimentaires.

Face à ce problème de répartition, et dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles, de dégradation croissante des écosystèmes et de changements climatiques, de nombreuses questions se posent quant à l’articulation entre libre-échange, sécurité alimentaire et environnement.

Quelles sont les conséquences sociales et environnementales du libre-échange ? Comment refonder les échanges des produits agricoles pour plus de solidarité ? Quelle gouvernance pour concilier préservation des ressources et partage des richesses ? »

>> Le site de la Fondation Nicolas Hulot