Le consensus qui a enfin émergé, au cours de ce sommet européen, pour soutenir la croissance au niveau européen est une bonne nouvelle. Il faut saluer l'engagement des chefs d'Etats européens qui, sous l'impulsion de François Hollande, se sont mis d'accord sur un plan de relance de 120 milliards d'euros, soit 1 % du PIB européen. La question ouverte aujourd'hui – et très peu débattue – est le contenu de cette relance. Or son contenu sera déterminant pour son succès en termes d'emplois et de compétitivité de l'appareil productif européen. Pour être efficace, le plan de soutien à la croissance européenne doit être un plan crédible. Un plan qui ne repose donc plus sur les bases fragiles qui ont conduit à la crise de la zone euro, en corrigeant notamment ses déséquilibres internes. Un plan qui pose au contraire les bases solides d'une prospérité durable, en répondant par l'innovation aux grands défis du XXIe siècle, en particulier la raréfaction des ressources naturelles et le changement climatique. Pour cette raison, les investissements dans la transition énergétique et la transformation écologique doivent être une composante essentielle du plan de soutien à la croissance européenne. >> Lire l'intégralité de l'article en ligne [...]
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