Pionnière en matière de réflexion sur les indicateurs complémentaires au PIB avec la commission Stiglitz à partir de 2008, la France prend du retard par rapport à d'autres pays en ce qui concerne leur adoption officielle au plus haut niveau de l'État et leur utilisation effective. La France compte, certes, de nombreuses initiatives régionales en matière de nouveaux indicateurs de bien-être, et l'Insee publie chaque année des indicateurs de développement durable, mais ces indicateurs sont cachés dans les annexes d'un rapport technique de plusieurs centaines de pages, de telle sorte qu'il passe inaperçu du grand public et des responsables politiques. Au-delà de la production de nouveaux indicateurs, il s'agit de les faire vivre dans le débat politique. Tel est l'objet d'un projet de loi déposé à l'automne dernier à l'Assemblée nationale, qui doit être débattu à partir du mois de janvier. >> Lire la tribune en ligne [...]
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