« Vendredi 26 février à Kuala Lumpur, la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), le « GIEC de la biodiversité » appelé de ses vœux par le président Jacques Chirac en 2005 et lancé en 2012, a achevé sa quatrième réunion annuelle au terme d’une semaine de négociations. En jeu : la livraison de ses premiers travaux, dont la très attendue évaluation mondiale sur l’état de la pollinisation. L’important déclin observé ces dernières décennies chez les populations d’animaux pollinisateurs (insectes, oiseaux, chauve-souris, etc.) et les risques qu’il fait peser sur la production alimentaire mondiale ont motivé ce choix thématique. La perte d’habitats et les pesticides étant suspectés d’être les causes majeures du déclin des pollinisateurs, toute action politique en faveur de ceux-ci devra se frayer un chemin au travers de débats déjà vifs sur les politiques d’aménagement et la régulation des pesticides, confrontant des intérêts divergents. [...] »[...]
Read the op-ed