Les régions marines à la loupe

L’Iddri a co-organisé avec un partenaire allemand, l’IASS (Institute for Advanced Sustainability Studies), un large forum de parties prenantes de la gestion régionale des espaces maritimes, le Marine Regions Forum, à Berlin, pendant 3 jours, pour favoriser l’échange de bonnes pratiques entre régions marines. 

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Sébastien Treyer, lors du Marine Regions Forum, le 30 septembre 2019 à Berlin.

Par ailleurs, le projet Cobia, destiné à aider à la préservation de la biodiversité marine qui pourrait être fragilisée par l’exploitation pétrolière en Afrique de l’Ouest, se poursuit. L’Iddri y soutient des acteurs locaux de quatre pays. Dans ce cadre, une journée d’information et d’échanges sur la régulation des activités pétrolière offshore s’est tenue à l’Assemblée nationale sénégalaise à Dakar, avec l’ensemble des acteurs impliqués, et notamment la société civile.

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Atelier organisé à Dakar dans le cadre de l’initiative COBIA, les 3 et 4 décembre 2019.

L’Iddri a également participé à la rédaction d’un rapport sur l’impact du tourisme de masse en zone côtière et en mer, qui a eu un très fort impact médiatique en juin 2019.

Décarboner sur tous les continents

Parallèlement à son intervention auprès des enceintes de négociation, l’Iddri a poursuivi l’extension de son réseau Deep Decarbonization Pathways (DDP), visant à développer les capacités des acteurs de nombreux pays à penser et communiquer leurs stratégies de décarbonation à travers des trajectoires de long terme. Après avoir travaillé avec plusieurs pays du G20, le projet DDP s’est étendu l’année dernière à l’Amérique latine, et se tournera cette année vers l’Afrique. Ces travaux sont soutenus par la Banque interaméricaine de développement (BID) et l’Agence française de développement (AFD), pour qui ces trajectoires sont un outil clé pour construire, en dialogue avec les gouvernements des pays récipiendaires, des portefeuilles de projet compatibles avec l’Accord de Paris.

Quelle adaptation en France ?

À l’échelle française, l’Iddri a souhaité en 2019 mettre l’accent sur l’urgence de prendre en compte de manière plus large la nécessité de s’adapter aux conséquences inéluctables du réchauffement. À travers une note de décryptage sur des dispositions existantes en matière d’adaptation, l’Iddri a émis des recommandations adressées à l’État, plaidant pour une clarification et une meilleure coordination entre les autorités sectorielles.

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Elisabeth Borne, à l’occasion de la conférence organisée au Sénat le 31 octobre 2019, « Adaptation au changement climatique : donnons une impulsion politique ».

Alors que d’autres think tanks, mais aussi des parlementaires, ont travaillé l’année dernière sur différents angles de cette question de l’adaptation en France, l’Iddri a organisé, en joignant ces énergies, un événement de présentation de l’ensemble de ces rapports et propositions, sous le parrainage de la délégation à la Prospective du Sénat, auquel a participé la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne.

Les ODD, c’est aussi en France !

Concernant la mise en œuvre des ODD par tous les États, la France s’est dotée en septembre dernier d’une feuille de route, issue d’un processus de concertation dans lequel l’Iddri a joué un rôle actif, ayant permis la définition de 6 enjeux, parmi lesquels les questions de santé, de protection de la biodiversité et du climat. Les acteurs français, autorités publiques, entreprises, société civile, s’engagent, avec cette feuille de route, à faire de l’Agenda 2030 le référentiel de base du développement durable du pays.