Deux cents personnes, universitaires, représentants de gouvernements, d'associations et d'entreprises, travaillant sur les relations entre commerce et environnement, se sont réunis à Berlin, les 30 et 31 octobre, pour la première réunion annuelle du réseau CAT&E. La conférence était organisée par Ecologic, avec le soutien du ministère allemand des affaires étrangères.
La présence d'associations environnementales de pays accédant à l'Union européenne et de Russie a été remarquée, tant dans les présentations que dans les interventions.
Sans détailler le contenu du programme, ambitieux par la diversité des sujets abordés et par la variété du public, il est important de souligner qu'à aucun moment l'approche multilatérale de l'OMC n'a été remise en cause. Il ressort des discussions que l'échec de Cancun permet de renouveler la réflexion sur le fonctionnement de l'OMC et sur les thèmes que celle-ci doit couvrir ou ne pas couvrir. Ainsi certains thèmes, comme l'investissement, ne devraient pas être traités à l'OMC alors que certaines valeurs, comme les droits de l'homme, devraient y être prises en compte de façon nouvelle. Cet échec, en revanche, ne doit pas laisser le champ libre aux approches bilatérales.
L'Iddri, l'un des trois coordonnateurs du réseau, a présenté les travaux de Jean-Frédéric Morin (Centre international Unisféra, Canada, et Iddri) sur « Les traités bilatéraux de propriété intellectuelle ».
Les différentes interventions ainsi qu'une synthèse de la conférence sont disponibles sur le site d'Ecologic.
La présence d'associations environnementales de pays accédant à l'Union européenne et de Russie a été remarquée, tant dans les présentations que dans les interventions.
Sans détailler le contenu du programme, ambitieux par la diversité des sujets abordés et par la variété du public, il est important de souligner qu'à aucun moment l'approche multilatérale de l'OMC n'a été remise en cause. Il ressort des discussions que l'échec de Cancun permet de renouveler la réflexion sur le fonctionnement de l'OMC et sur les thèmes que celle-ci doit couvrir ou ne pas couvrir. Ainsi certains thèmes, comme l'investissement, ne devraient pas être traités à l'OMC alors que certaines valeurs, comme les droits de l'homme, devraient y être prises en compte de façon nouvelle. Cet échec, en revanche, ne doit pas laisser le champ libre aux approches bilatérales.
L'Iddri, l'un des trois coordonnateurs du réseau, a présenté les travaux de Jean-Frédéric Morin (Centre international Unisféra, Canada, et Iddri) sur « Les traités bilatéraux de propriété intellectuelle ».
Les différentes interventions ainsi qu'une synthèse de la conférence sont disponibles sur le site d'Ecologic.