Une intervention de Teresa Ribera lors de cette conférence internationale sur les big data et le changement climatique, organisée par la Fondation espagnole Ramon Areces.

Présentation   :

De par sa nature, le climat est l’un des domaines scientifiques les mieux adaptés aux travaux de recherche reposant sur les grandes bases données et le cloud computing. Étant donné le volume, la vitesse et la variabilité des données générées, la science du climat trouve dans le big data un outil approprié pour relever les défis considérables de la modélisation et du suivi du phénomène du changement climatique.

Le big data apporte des réponses dans différents domaines liés au changement climatique. Les prévisions météorologiques et les modèles climatiques, la relation entre le changement climatique et la production alimentaire, les effets sur l’économie ou la prévention des phénomènes et des catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre et tsunamis, éruptions volcaniques, etc.) sont quelques-uns des domaines de recherche aidés par la mise en œuvre du big data et soutenus par les États et les organisations internationales telles que l’ONU ou l’Union européenne.

Grâce aux données, il a premièrement été possible de déceler des preuves de changement dans les enregistrements météorologiques, les dates de floraison de différentes plantes et cultures ou encore la migration des oiseaux et d’autres animaux. Mais les outils du big data ne servent pas seulement à fournir des informations et des données permettant de caractériser le changement. Le big data et les nouveaux outils informatiques ont été les moteurs de tout ce qui concerne la génération de modèles climatiques, utilisés pour étudier la dynamique des phénomènes météorologiques et du système climatique jusqu’aux prévisions du climat futur.

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