Une intervention de Xin Wang lors de la vingt-huitième séance du Séminaire PSL (Paris - Sciences - Lettres) de recherches en économie de l'énergie organisé par Mines - ParisTech, Paris - Dauphine et Paris - Sciences - Lettres et qui porte sur la transition énergétique et bas carbone de la Chine.

Présentation  :

Le 30 juin 2015, la Chine a soumis sa Contribution décidée à l’échelle nationale (INDC) à la CCNUCC. Dans ce document, le pays s’est engagé à atteindre son pic d’émissions de CO2 au plus tard en 2030, à réduire son intensité carbone de 60 à 65 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et à augmenter la part des combustibles non fossiles dans la consommation d’énergie primaire à hauteur de 20 % d’ici 2030. En utilisant une méthode simple et des données officielles, cet article vise à étudier les liens entre ces trois objectifs. Le pic des émissions de carbone et la part des combustibles non fossiles dans le mélange énergétique peuvent être considérés comme deux principaux piliers des engagements climatiques de l’après 2020 de la Chine. Pour comprendre le lien entre ces deux cibles, nous utilisons une approche très simple sans modélisation pour démontrer les conséquences de la réalisation de l’objectif de la Chine en matière de combustibles non fossiles pour son pic d’émissions de carbone et le lien entre la réalisation des objectifs en matière d’intensité de carbone et de combustibles non fossile dans différentes hypothèses de croissance et d’élasticité énergétique. Nous illustrons la relation entre l’objectif en matière d’énergies non fossiles de 2030 et le pic des émissions de carbone, en soulignant l’incohérence potentielle entre l’intensité carbone du PIB et les cibles en matière de combustibles non fossiles.   

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