Un article consacré au débat sur le type de modèle agricole à promouvoir en Afrique subsaharienne. Face au modèle dominant de la révolution verte articulé autour de l’augmentation des rendements afin de satisfaire les besoins en alimentation, l’agroécologie est en effet actuellement tenue de prouver aux différents acteurs concernés (États, bailleurs de fonds) qu’elle peut constituer une alternative crédible pour répondre aux enjeux multidimensionnels de la sécurité alimentaire.

Article :

 

Le processus de modernisation agricole par la révolution verte1 mis en place, principalement en Asie et en Amérique latine, à partir de la fin des années 1960 et qui s’est traduit par un accroissement conséquent de la production agricole mondiale au cours des décen- nies suivantes semble atteindre ses limites depuis le début des années 1990. D’une part, du fait des exter- nalités environnementales négatives d’un tel modèle dans un contexte international de préoccupations croissantes liées à l’environnement. D’autre part, le concept de sécurité alimentaire a connu une évolution notable, passant d’une définition largement focalisée sur la disponibilité de la nourriture en quantité suffisante à un niveau macroéconomique2, pour laquelle l’approche produc- tiviste de la révolution verte semblait pertinente, à une définition plus microéconomique et qualitative prenant en compte le caractère multidimensionnel de la sécurité alimentaire3. Ces deux facteurs ont permis de faire progresser l’idée selon laquelle le business as usual n’était plus une option envisageable en vue de moderniser ce secteur (IAASTD, 2008). Ceci étant particulièrement vrai pour l’Afrique sub- saharienne (ASS). L’ASS, où la révolution verte est loin d’avoir eu des impacts comparables à ceux observés en Amérique latine ou en Asie, est aujourd’hui à la « croisée des chemins » (ibid.) : son déve- loppement doit participer à l’atteinte de la sécurité alimentaire dans la région – un tiers de sa population souffre de faim et de malnutri- tion chronique –, et de façon durable. Malgré ce relatif consensus, il existe un débat virulent au sein de la communauté agronomique sur le type de modèle agricole à promouvoir. Ce débat oppose un modèle actuellement dominant, celui de la nouvelle révolution verte, à un modèle alter- natif incarné par l’agroécologie. Sans entrer en profondeur dans le débat agronomique, il s’agira dans ce policy brief d’avancer, à travers le prisme de la sécurité alimentaire, quelques éléments de réponse à une double interrrogation :

Le modèle alternatif représenté par l’agroéco- logie représente-t-il une option plausible au regard des différents critères définissant la sécu- rité alimentaire ?

Si tel était le cas, pourquoi un tel modèle demeure-t-ilmarginal ?

1. modèle dominant, modèle alternatif

La vision dominante actuelle considère que le développement agricole en ASS passe par la mise en place d’une nouvelle révolution verte (cf. CAADP4 en 2003 ; déclaration d’Abuja ou encore AGRA5 en 2006). Cette dernière, bien qu’elle cherche à réduire les externalités négatives (économiques, sociales et environnementales) de la révolution verte, consiste en une adaptation d’un tel modèle. Elle continue de se focaliser sur la trop faible productivité des systèmes agricoles africains, restant ainsi ancrée dans une vision avant tout productiviste, centrée sur l’indicateur des rendements. Les priorités restent le développement et la diffusion de semences améliorées (voire génétiquement modifiées), d’intrants chimiques et de l’irrigation, même si les défenseurs de ce modèle prônent une utilisation plus efficiente de tous ces facteurs de production.

L’agroécologie se positionne comme un modèle alternatif. Pour les tenants de cette approche, l’adaptation à la marge du modèle agri- cole conventionnel n’est pas à la hauteur des enjeux. Selon eux, le projet de modernisation agricole doit être radicalement refondé : plutôt que de recourir aux engrais chimiques, l’agroé- cologie propose d’améliorer la fertilité à l’échelle de l’exploitation par l’optimisation des synergies entre les différentes composantes de l’écosystème et l’utilisation d’engrais organiques ; plutôt que de recourir aux pesticides, elle propose la lutte intégrée contre les ravageurs ; plutôt que de re- courir à une irrigation massive, elle propose de maximiser l’efficience de l’eau pluviale au niveau local ; plutôt que de se spécialiser sur un nombre restreint de cultures, elle propose de recourir avant tout à la biodiversité locale et à l’associa- tion de différentes activités et espèces au niveau de l’exploitation.

La définition de l’agroécologie6 d’Olivier De Schutter7, qui met l’accent sur la dimension scien- tifique et porteuse d’innovations de ce concept, englobe une multiplicité de pratiques diverses (agroforesterie, agriculture de conservation, agriculture biologique, intégration élevage- agriculture, etc.) qui ont un objectif commun : « améliorer les systèmes agricoles en imitant les processus naturels, créant ainsi des interactions et synergies biologiques bénéfiques entre les com- posantes de l’agroécosystème » (2010, p. 7).

En tant que modèle alternatif, ne bénéficiant pas de l’aura du modèle dominant conférée par les résultats incontestables de la révolution verte en matière d’augmentation de la production et des rendements, l’agroécologie est actuellement tenue de prouver qu’elle peut constituer une al- ternative crédible pour répondre aux enjeux mul- tidimensionnels (disponibilité, accès, nutrition et stabilité) de la sécurité alimentaire.

2. les réponses de l’agroécologie à l’ensemble des caractéristiques de la sécurité alimentaire

Concernant le critère de la disponibilité, le rap- port sur l’économie verte du PNUE8 affirme que les pratiques agroécologiques permettent d’accroître la production, et donc la disponibi- lité alimentaire, particulièrement dans les PED où les systèmes agricoles recourent à une faible utilisation d’intrants externes (HERREN (dir.), 2011), comme c’est le cas de l’ASS. Une étude de cas au Burkina Faso a, par exemple, montré que la réintroduction par plusieurs familles de la méthode traditionnelle du zaï a permis de pas- ser d’un déficit céréalier de 644 kg/an, équivalent à environ six mois de déficit alimentaire, à un excédent de 153 kg/an (PARROTT & MARSDEN, 2002). À plus grande échelle, une étude9 menée par la CNUCED10 et le PNUE (2008) en Afrique montre que l’agriculture biologique permet un accroissement des rendements en moyenne de 116% (taux qui monte à 128% en l’Afrique de l’Est). Enfin, selon le PNUE, à un niveau global, les pratiques agroécologiques garantiraient sur le long terme des rendements supérieurs aux pratiques conventionnelles, quel que soit le sous- secteur (agriculture, élevage, pêche) (HERREN (dir.), 2011). Néanmoins, produire une quantité suffisante de nourriture est loin d’être synonyme de sécurité alimentaire.

En matière d’accès à l’alimentation, l’agro- écologie serait capable d’augmenter les revenus et donc le pouvoir d’achat. D’une part en aug- mentant les rendements ; d’autre part, et c’est l’un des points principaux de l’argumentation, en réduisant, voire en supprimant, le recours aux intrants chimiques (LI CHING, 2008) qui sont extrêmement coûteux en ASS et dont le prix risque de suivre la courbe ascendante de celui des énergies fossiles (qui représentent un poste important dans la fabrication des engrais azo- tés, notamment). Cette réduction du recours aux intrants chimiques permet également de réduire les externalités négatives, à la fois en termes d’impact sur l’environnement et de dépendance des agriculteurs envers leurs fournisseurs. De plus, le modèle agroécologique donne la priorité aux investissements en matière de biens publics ruraux (installations de stockage et de transfor- mation, infrastructures routières, etc.) par rap- port aux biens privés (subvention de la demande d’intrants, par exemple) (DE SCHUTTER, 2010) : par cette priorité, l’agroécologie revendique d’améliorer aussi bien les revenus et la disponi- bilité alimentaire – par la réduction des pertes – que l’accès physique des producteurs au marché. Certes, l’agroécologie ne détient pas le monopole de cette attention accordée aux biens publics, néanmoins elle les situe en haut de l’échelle des priorités, à la différence de la nouvelle révolu- tion verte pour laquelle les subventions pour l’accès des agriculteurs aux intrants (semences et intrants chimiques) occupent la première place (déclaration d’Abuja, 2006).

Le modèle agroécologique a aussi le potentiel de créer des emplois supplémentaires hors exploi- tation au niveau local : mise en place de pépinières faisant pousser des jeunes plants d’arbres pour l’agroforesterie, services de transformation et de distribution de fumier ou de résidus de cultures au niveau local, développement de services de formation et de diffusion de ces pratiques, etc. En- fin, les pratiques agroécologiques demanderont, au moins pendant leur période de lancement, un investissement en temps de travail important (gestion des animaux et des cultures à l’échelle locale, recyclage des déchets produits, etc.). Ce besoin de main d’œuvre, dans une région où la croissance démographique est importante et où les opportunités d’emplois tant en milieu rural qu’urbain restent limitées (Losch, 2011), pourrait se révéler un avantage non négligeable, permet- tant de garantir les revenus à la population rurale, et donc son accès économique à l’alimentation. Néanmoins, des recherches plus approfondies de- vront être menées afin de déterminer si de telles pratiques permettront d’accroître suffisamment la production de biens et de services pour garan- tir une rémunération décente pour l’ensemble des travailleurs mobilisés.

Concernant les questions de nutrition, la sim- plification des systèmes agricoles lors de la révo- lution verte, avec le développement des monocul- tures et la focalisation sur quatre ou cinq grandes cultures, s’est traduite par une simplification du régime alimentaire, notamment pour les indi- vidus les plus pauvres (Purushotaman, 2011). À l’inverse, l’agroécologie prône une diversifica- tion des cultures au niveau de l’exploitation qui devrait être à même de garantir une alimentation plus saine et équilibrée pour les producteurs, par- ticulièrement en ASS où une majorité de ménages agricoles consomment une part importante de leur production, tout en apportant aux consom- mateurs une offre plus diversifiée sur les marchés.

Concernant enfin le critère de stabilité, l’agro- écologie vise la mise en place de systèmes agri- coles résilients. D’une part, face à la volatilité des prix, car diversifier la production permet de réduire les fluctuations de revenus des petits agriculteurs. En effet, si les rendements d’une variété sont moins importants ou si le prix d’un produit est faible, la diversification permet, à la différence de la monoculture, de réduire la vul- nérabilité des producteurs. D’autre part, l’agro- écologie repose sur des cultures locales adaptées, et permet ainsi une meilleure résilience face aux contraintes climatiques et aux ravageurs locaux ; face aux variations climatiques (hausse des tem- pératures, variation de la pluviométrie, etc.) et aux chocs environnementaux (sécheresses, inon- dations, etc.) qui, selon plusieurs études (GIEC, 2007 ; IAASTD, 2008), tendront à se multiplier avec le changement climatique, particulièrement dans cette région du monde, elle promeut une conduite des écosystèmes garantissant leur capa- cité d’adaptation qui est une condition sine qua non pour la stabilité (GARRITY, 2010).

Enfin, au-delà de leur potentiel d’adaptation, les pratiques agroécologiques sont aussi capables d’atténuer les impacts du changement clima- tique. Elles permettent d’une part de réduire le recours aux intrants externes (engrais, pesti- cides, irrigation à grande échelle) et d’autre part de séquestrer d’importantes quantités de carbone dans les sols. Par exemple, la plantation d’arbres tels que le Faidherbia Albida au sein des exploi- tations permet, entre autres, de fertiliser les sols, et donc de réduire l’utilisation d’engrais, tout en séquestrant le carbone atmosphérique (ibid.). À un niveau global, le GIEC11 estime que l’agricul- ture pourrait passer du rôle actuel d’amplificateur du changement climatique (13% des émissions de gaz à effet de serre) à un rôle de réducteur de ce dernier, en séquestrant l’équivalent de 5,5/6 Gt de CO2 par an, à condition de réorienter les pratiques agricoles (SMITH & MARTINO, 2007).

L’agroécologie semble ainsi être un modèle alternatif tout autant, sinon plus cohérent que le modèle dominant en vue d’assurer l’ensemble des dimensions de la sécurité alimentaire en ASS. Nous sommes donc loin d’un seul effet de mode ou d’une pétition de principe, et ce modèle n’est pas un moins bon candidat pour le projet de moderni- sation de l’agriculture en ASS que celui de la nou- velle révolution verte, pour lequel des questions de durabilité à long terme restent ouvertes. Par conséquent, nous sommes en droit de nous inter- roger sur les raisons qui font que, malgré la mul- tiplication des études scientifiques démontrant un tel potentiel, ce modèle demeure marginal.

3. un jeu complexe entre les acteurs du dÉveloppement

Une récente enquête (EGAL, 2011) auprès des bailleurs de fonds a mis en évidence que, malgré la prise en compte de la nécessité de mettre en place des systèmes agricoles durables, et malgré l’existence des arguments et des références scienti- fiques présentés plus haut, un certain scepticisme prévaut quant au potentiel effectif de l’agroécolo- gie d’assurer la sécurité alimentaire de la région, notamment pour ce qui concerne le court terme. Ce scepticisme explique, en partie, que les bail- leurs préfèrent adopter une stratégie de prudence, conservatrice, qui consiste globalement à adapter un modèle conventionnel, qui a fait ses preuves en termes de productivité par le passé, plutôt que d’ef- fectuer une rupture par rapport à ce dernier. Cela n’exclut pas, bien sûr, que les bailleurs appuient un certain nombre d’expérimentations innovantes allant dans le sens de l’agroécologie.

Mais, au-delà de ce scepticisme, la déclaration de Paris (2005) sur l’efficacité de l’aide au déve- loppement, dont l’un des principes phares consiste en l’alignement des bailleurs sur les politiques nationales, montre qu’il est nécessaire de dépla- cer la focale sur la position des États africains. La tendance apparaît alors favorable à la promotion d’une nouvelle révolution verte pour l’Afrique (comme l’illustre la mise en place du CAADP, en 2003, sous impulsion du NEPAD12), pour deux rai- sons principales.

Premièrement, les gouvernements consi- dèrent, dans de nombreux cas, le projet de moder- nisation conventionnel de l’agriculture comme un idéal de développement, un objectif à atteindre. Par exemple, le « Brésil des grandes exploitations » est souvent mis en avant comme un modèle de ré- férence en termes de modernisation agricole qu’il faudrait répliquer en ASS. Toutefois, une telle am- bition interroge quant à sa pertinence : est-il vrai- ment souhaitable d’aboutir à des systèmes agri- coles employant très peu de main d’œuvre alors que l’ASS connait une forte pression démogra- phique qui demandera le maintien et le développe- ment d’emplois en zones rurales (Losch, 2011) ? Un exemple soulignant cette préférence pour la nou- velle révolution verte est celui du Malawi, qui a mis en place, depuis 2005-2006, un programme massif de subventions aux intrants (engrais et semences), doublé par l’initiative d’irrigation de la « ceinture verte ». Les bonnes performances du programme à court terme font de ce cas une success story inté- ressant de nombreux gouvernements d’ASS. Mais cette expérience soulève de nombreuses interro- gations, relatives aux coûts d’un tel programme, à moyen et long terme, pour des pays aux finances publiques fortement limitées, et à la part du succès directement attribuable à ce programme, les pré- cipitations ayant été particulièrement favorables pendant les premières années du programme (Dorward et Chirwa, 2011).

Deuxièmement, les financements des fonda- tions privées (philanthropiques ou d’entreprise), qui prennent une place de plus en plus importante en matière de développement agricole, consti- tuent une manne pour des gouvernements aux budgets réduits. Les États ont ainsi une incitation à s’aligner sur le modèle promu par ces fondations. Lorsque celles-ci sont directement rattachées à des entreprises semencières ou agrochimiques13, ayant des intérêts directs dans le développement des marchés des intrants, il n’est pas surprenant que ces derniers pèsent sur le modèle agricole qu’elles cherchent à promouvoir. En ce sens, l’agroécolo- gie va à l’encontre des intérêts de ces entreprises – mais pas de l’ensemble du secteur privé – du fait qu’elle prône un modèle ne reposant que sur une utilisation marginale d’engrais chimiques et de pesticides, ainsi que le développement de systèmes semenciers locaux se basant plus sur la biodiver- sité locale que sur le génie génétique. Mais même lorsque les fondations privées ne sont pas directe- ment rattachées à ces entreprises, nous constatons que le modèle agricole promu reste le même : par exemple, la création d’AGRA par la BMGF114 et la Fondation Rockefeller, ou encore le parrainage du Sommet africain sur les engrais en 2006, par cette dernière. La logique d’action visant avant tout l’efficacité et l’impact peut expliquer cette préférence, compte tenu des preuves de son effi- cacité à court terme. Certains commentateurs font également le lien avec les intérêts qui peuvent lier ces fondations philanthropiques avec les grandes entreprises de l’agrofourniture (BOUILLON, 2011). Force est de constater que parmi les experts mobi- lisés par la BMGF se retrouvent un ensemble de personnes qui du fait de leur formation et passé professionnels tendent à avoir un biais en faveur des solutions portées par le modèle conventionnel et ses récents développement biotechnologiques.

Au bout du compte, le système de soutien au développement agricole en ASS aboutit à une configuration où les bailleurs de fonds semblent principalement s’aligner sur les États, qui eux- mêmes, pour un ensemble de raisons, tendent à s’aligner de façon croissante sur les fondations privées, dont les choix de modèle agricole s’expri- ment clairement au détriment de l’agroécologie.

Conclusion

Sans aller jusqu’à affirmer que la modernisation de l’agriculture en ASS doive absolument rompre avec le modèle dominant, il nous semble fondé de dire que le modèle de l’agroécologie, malgré un scepti- cisme assez répandu au moins quant à ses résultats potentiels à court terme, repose sur un ensemble cohérent d’arguments scientifiques et d’expé- riences de terrain qui démontrent son potentiel pour assurer une sécurité alimentaire durable. La configuration actuelle des acteurs du déve- loppement maintient ce modèle alternatif en situa- tion de marginalité. Il faudrait lui laisser un espace suffisant pour faire ses preuves afin qu’il puisse soit compléter soit remplacer le modèle dominant. Pour cela, il parait nécessaire d’une part de rééquilibrer les priorités financières en faveur de l’agroécologie, de la part des États comme des bailleurs de fonds, sachant que de nombreux acteurs privés auront intérêt à continuer de promouvoir le modèle domi- nant. Il faut d’autre part développer de véritables stratégies de transition de manière à pouvoir ajus- ter et réorienter les priorités en fonction des limites que pourront rencontrer les différents modèles, notamment en matière de durabilité à long terme.

 

 

1. Processus de modernisation agricole de type conventionnel consistant à combiner des variétés à hauts rendements (principalement céréalières), cultivés en monoculture avec intrants chimiques et irrigation.
2. « Capacité de tout temps d’approvisionner la monde en produits de base, pour soutenir une croissance de la consommation alimentaire, tout en maîtrisant les fluctuations et les prix » (Sommet mondial de l’alimentation, 1974)
3. « La sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine » (Sommet mondial de l’alimentation, 1996)
4.Comprehensive Africa Agriculture Development Programme
5. Alliance for a Green Revolution in Africa
6. « L’agroécologie est à la fois une science et un ensemble de pratiques. Elle résulte de la fusion de deux disciplines scientifiques, l’agronomie et l’écologie » (De Schutter, 2010, p.6)
7. Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation
8. Programme des Nations Unies pour l’Environnement
9. Etude qui se base sur la base de données de Jules Pretty (2006)
10. Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement
11. Groupe d’experts Intergouvernemental sur le Climat
12. New Partnership for Africa’s Development
13. Ex : Monsanto, Syngenta, Yara...
14. Bill &Melinda Gates Foundation

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