Ce Policy Brief s’inscrit dans le cadre d’un projet coordonné par l’Iddri, en partenariat avec le Cirad et la Ferdi, avec le soutien de la Fondation Gates. Intitulé « L’aide publique au développement française et la mise en œuvre de l’agenda post-2015 du développement : quelles priorités de recherche et d’actions ? », il regroupe dans une série de quatre ateliers les principaux acteurs de l’aide.
Extrait :
« L’agenda du développement après 2015 offre l’opportunité de rassembler et traiter les nouveaux défis de la pauvreté, de la hausse des inégalités et de la durabilité environnementale dans un même cadre. Pour avoir très tôt insisté sur les problèmes soulevés par les inégalités et défendu avec constance l’intégration des agendas du développement et de l’environnement, la France peut y faire entendre une voix particulière et des arguments. [...]
La première urgence, pour les pays fournisseurs d’APD, est de mettre en cohérence les moyens et les fins, et dans l’exemple de la France, de se redonner les moyens de sa politique ou de rationaliser davantage celle-ci. En l’occurrence, selon cette dernière option : affiner le concept et la mise en œuvre des partenariats différenciés, limiter et simplifier les axes prioritaires sur la base d’une valeur ajoutée incontestable dans le portefeuille global du financement du développement. À un autre extrême, la France peut examiner l’opportunité d’accroître ses marges de manœuvre budgétaires au sein du programme 110 du Trésor afin de mettre un terme à son glissement au rang des contributeurs des institutions financières internationales et, en corollaire, à sa perte d’influence dans les priorités de ces institutions. »