Références :
Criqui Laure, « L’action publique en contexte informel : mission possible ! », Tous urbains, 3/2016 (N° 15), p. 55-57.
Extrait :
« À Delhi, seul 25 % de la population vit dans des quartiers qui respectent les normes du master plan, c’est-à-dire que le reste de la ville s’est développé sur des terres définies comme non urbanisables, et est donc considéré comme « informel ». À Lima, ce sont les deux tiers de la ville qui ont émergé d’occupations communautaires et autoconstructions de terrains en l’absence de plan d’urbanisme. Et pourtant, les taux de desserte officielle sont d’environ 75 % pour l’eau et 90 % pour l’électricité à Delhi, 92 % et 98 % à Lima. Ce décalage de chiffres signifie qu’il existe une marge importante de quartiers « informels » où les opérateurs raccordent officiellement aux réseaux de services, autrement dit que l’action publique pour l’amélioration urbaine y est possible. [...]