Référence :
Magnan A.K., Duvat V.K.E. (2017). « Maladaptation au changement climatique : commencer par bien faire ce que l’on fait mal ». In Euzen A., Laville B., Thiébault S. (eds.), L’Adaptation au changement climatique. Une question de sociétés, CNRS Éditions, Paris : 61-67.
Présentation de l'ouvrage :
S’adapter au changement climatique comme au changement global est devenu un objectif vital pour toutes les sociétés. Parfois confrontées de façon brutale à l’exacerbation, en fréquences et en intensité, de phénomènes météorologiques tels qu’inondations, sécheresses ou tornades, elles doivent aussi faire face à l’augmentation des températures et à leurs impacts sur l’équilibre des écosystèmes, l’évolution des espèces, animales et végétales, comme sur le développement des populations humaines, leur condition de vie, leur organisation sociale… Si l’étude des variations du climat au cours du temps montre la capacité des écosystèmes à s’adapter ou à se transformer, l’accélération de certains phénomènes, comme l’augmentation planétaire de la température due aux activités humaines, peut conduire à un point de non-retour. Cet ouvrage, composé d’une cinquantaine d’articles écrits par des scientifiques et experts du sujet, est unique. Il suscite une réflexion sur ce qu’est l’adaptation, et la maladaptation, faisant intervenir plusieurs champs disciplinaires, sectoriels et territoriaux. Tout en montrant les freins et les limites, il témoigne et propose des façons d’agir et de s’adapter.
Ces contributions viennent en appui à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat (2015) et en particulier à la COP 23 (23e conférence des Parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à Bonn, 2017), conférence climatique dont l’une des priorités porte sur l’adaptation, tant dans ses objectifs que dans son financement.
Le site du Laboratoire Techniques Territoires et Sociétés (LATTS)