Résumé  

Les biocarburants sont un moyen parmi d’autres de concilier le développement économique durable et la préservation de l’environnement. C’est un aspect  qui ne peut pas être traité en « autarcie » par les États, du fait de l’enjeu mondial qui est lié, à savoir l’exploitation des ressources naturelles à des fins industrielles dans le cadre d’une économie « verte ».  Sous l’impulsion du protocole Kyoto, il a été préconisé d’élaborer des politiques favorables aux biocarburants afin de contribuer à la limitation de la pollution atmosphérique et de promouvoir le recours aux ressources énergétiques non-renouvelables.

Cette préoccupation environnementale a été reprise en Europe avec une redéfinition des politiques communautaires dans une optique transversale, en matière d’environnement, de recherche, de transport et d’information des consommateurs. Cela montre le bouleversement apporté par la substitution progressive des biocarburants en tant qu’énergie renouvelable au pétrole sur les modes de consommation et de production. Des politiques financières incitatives à cette transition sont recommandées au niveau national par les États membres de l’Union européenne. Il y a également des répercussions sur la politique commerciale commune de l’Union européenne pour l’exportation et l’importation des biocarburants, en termes de sécurité d’approvisionnement énergétique. La politique communautaire des biocarburants a un impact dans le marché intérieur sur les politiques nationales des États membres et dans les relations extra-communautaires sur le positionnement stratégique avec d’autres producteurs déterminants comme le Brésil.

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