« La masse d’eau qui recouvre plus des deux tiers de la planète fonctionne comme un « intégrateur du climat » et limite l’ampleur du changement climatique pour deux raisons essentielles. D’une part, elle absorbe la presque totalité de la chaleur qui s’accumule dans l’atmosphère : les océans ont ainsi emmagasiné 93 % de l’excès de chaleur lié à l’augmentation de l’effet de serre (1), au prix de leur propre réchauffement et de la montée du niveau des mers, principalement par dilatation et fonte de la calotte glaciaire du Groenland. D’autre part, elle capture une portion importante (28 % depuis 1750) des émissions de gaz carbonique (CO2) dues aux activités humaines, au prix cette fois d’une augmentation de l’acidité de l’eau de mer [...] ». >> Lire la tribune sur le site du Monde Diplomatique [...]
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