Une trentaine d’années après l’apparition des premiers produits labellisés, le commerce équitable représente seulement 3 % à 4 % du marché mondial. Est-ce le signe d’un échec ? Frédéric Amiel : Le but initial des fondateurs du commerce équitable était de créer un système alternatif, pas de remplacer le système économique existant et dominant. Une idée forte animait les pionniers : pour répondre à la crise qui frappe les petits producteurs du sud, la charité ou l’aide ne suffisent pas – ou plus.[...]
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