Un atelier fermé d'experts co-organisé par l'Iddri et le CIRAD, avec le soutien de la fondation Didier et Martine Primat.
Les débats actuels sur le futur de l'agriculture et l'alimentation mondiale abordent les enjeux de conservation de la biodiversité en termes de surface que l'agriculture pourrait « rendre » à la nature, en jouant notamment sur l'intensification agricole (augmenter la production par unité de surface) et les changements de régimes alimentaires (consommer moins de protéines animales). Ce faisant, les enjeux propres à la conservation de la biodiversité existant au sein des agrosystèmes, qui représente en Europe 30% de la biodiversité que l'Europe s'est engagée à conserver au titre de la Convention pour la diversité biologique (CBD), sont totalement sous estimées. Cet atelier d'experts internationaux marque le démarrage d'un projet de recherche ambitieux visant à mieux prendre en compte la conservation de la biodiversité agricole dans les modélisations mondiales.
Pierre-Marie Aubert a participé à cet atelier avec les participants suivants :
- Xavier Poux, chercheur associé à l'Iddri (France)
- Fabrice DeClerck, directeur scientifique de Eat Foundation (Norvège), nommé conjointement à Bioversity International, à l'Earth Institute de l'Université Columbia et au Centre d'Agriculture, de Recherche et d'Education Tropicales - CATIE (Costa Rica)
- Tim Benton, directeur de recherche - Énergie, environnement et ressources du think tank Chatham House
- Chantal Le Mouël, directrice de recherche à l'INRAE (France)
- Adrian Mueller, chercheur à l'Institut pour les décisions environnementales ETH Zurich et à l'Institut de recherche de l'agriculture biologique FiBL (Allemagne)
- Claire Kremen, biologiste et professeure de biologie de la conservation à l'Université de Californie à Berkeley (États-Unis)
- Tim Searchinger, chercheur et directeur technique du programme Alimentation du think tank américain WRI, et chercheur/ conférencier à la Woodrow Wilson School de l'université de Princeton (États-Unis)