IPBES illustration - international negotiation biodiversity

La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié ses premières évaluations en février 2016, lors de sa quatrième plénière tenue à Kuala Lumpur (Malaisie). L’IPBES est une opportunité historique pour synthétiser les connaissances sur les causes, provenant de l’action collective humaine, sous-jacentes à la perte de biodiversité. Mais pour contribuer davantage aux politiques de protection de la biodiversité et des écosystèmes, l’IPBES devra renforcer le caractère interdisciplinaire de ses évaluations, et renforcer ainsi dans ses travaux les croisements et synergies entre sciences éco- logiques et sciences sociales.

L’Iddri a produit des travaux de recherche et des recommandations pour améliorer l’intégration des connaissances sur les causes sous-jacentes (dits « facteurs in- directs ») de l’érosion de la biodiversité dans les prochains travaux de l’IPBES.

L'IPBES après Kuala Lumpur : la nécessaire évaluation des connaissances sur les causes sous-jacentes à l'érosion de la biodiversité (21852)

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Affiche Journées FRB octobre 2016

L’institut les a portés en collaboration avec d’autres acteurs clés du secteur en France, en particulier la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), à travers la co-organisation des troisièmes rencontres GIEC-IPBES à Paris (octobre 2016) et des publications communes.

 

À l’international, la co-organisation d’un atelier avec l’université de Cambridge (Royaume- Uni) en juin a permis de partager les analyses de l’Iddri avec un groupe de chercheurs en pointe sur l’IPBES, ainsi qu’avec des experts de la plateforme.

Sur le sujet des risques majeurs pour les pollinisateurs, enjeu tout à fait critique en matière de biodiversité et fortement présent dans l’opinion publique, l’Iddri a également publié plusieurs tribunes dans la presse nationale française et les médias en ligne.

Ces efforts ont débouché sur des résultats concrets :

  • En février 2016, des recommandations de l’Iddri, qui soulignaient l’importance de se pencher sur les incohérences entre différentes politiques publiques sectorielles, ont été retenues par les autorités françaises et concluaient le résumé à destination des décideurs du rapport sur la pollinisation.
     
  • Ensuite, lors de la réunion annuelle de mars 2017 à Bonn (Allemagne), l’Iddri a proposé plusieurs recommandations, dont l’ajout d’un chapitre exclusivement consacré aux « facteurs indirects » dans la future évaluation de l’IPBES sur l’utilisation durable des espèces sauvages. Portée par la délégation française, cette recommandation a été retenue lors des négociations de Bonn.

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