Océane Peiffer-Smadja est doctorante au sein du programme Fabrique urbaine de l'Iddri.
Sa thèse, en économie, débutée en décembre 2012, est dirigée par André Torre et Romain Melot (UMR Sad-Apt, INRA), et encadrée par Vincent Renard à l'Iddri. Elle porte sur les dispositifs, à la fois réglementaires et incitatifs, qui ont un impact sur les formes que prend le développement urbain en périphérie des grandes agglomérations. Il s'agit, d'une part, d'analyser les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics en matière de gestion du foncier périurbain (préservation des terres agricoles, lutte contre l'étalement urbain, soutien à la construction de logements...) et leur compatibilité ; d'autre part, d'évaluer l'efficacité des dispositifs mis en place et les conditions de mise en œuvre pour tendre vers une gestion économe et durable du foncier périurbain. Ce travail se fonde sur une comparaison des stratégies de deux métropoles situées dans des pays où le recours à la réglementation et/ou à l’incitation dans les politiques publiques connaît traditionnellement un équilibre différent : le Greater London et le Grand Paris.
Auparavant, dans le cadre du Club Ville de l'Iddri, Océane a étudié la mesure des impacts de l’aménagement, notamment sur les prix du foncier et de l’immobilier, ainsi que les outils de redistribution de la valeur urbaine.
Ingénieure AgroParisTech et diplômée d’un Master EDDEE (Économie de l’environnement, de l’énergie et du développement durable), Océane Peiffer-Smadjaa étudié l’économie à l'université de Cordoue en Espagne (Escuela Técnica Superior de Ingenieros Agrónomos y de Montes) ; elle a participé, dans le cadre d’une collaboration entre l’INRA et l’ONG indienne BAIF (Bharatiya Agro Industries Foundation), à un projet d’analyses statistiques des systèmes de production alimentaire en Inde, puis elle a étudié les impacts environnementaux de l’urbanisation à Brooklyn (New York, États-Unis) au Jamaica Bay Institute.