Pauline Brücker a été chercheure à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) de 2011 à 2013. Elle a fait partie du projet ANR MobGlob, coordonné par Catherine Wihtol de Wenden (CERI, Sciences Po), traitant des questions de mobilité globale et gouvernance des migrations, visant notamment à l’élaboration de scénarios prospectifs de liberté de circulation.
Diplômée d'un Master de recherche en sociologie politique, et d'un Master en droit international public, à Sciences Po Paris, elle est spécialisée en sociologie des migrations et processus de catégorisation des migrants. Elle possède une vaste expérience des déplacements forcés au Moyen-Orient et en Afrique de l’Est.
Sa thèse de doctorat porte sur la migration forcée dans la région du Nil, en particulier les mouvements de réfugiés soudanais en Egypte et en Israël, et l'évolution des politiques d'asile dans les deux pays.
Ses recherches passées à l’Iddri se sont axées sur une approche critique de la migration environnementale comme un objet socio-politique, à travers l'examen des lacunes normatives dans la gestion et la protection des personnes déplacées ainsi que la protection des droits de l'homme en temps de catastrophes naturelles. Elle a également poursuivi des recherches de terrain au Bangladesh, travaillant notamment sur les déplacements temporaires et circulaires.
Elle est chercheure affiliée au Centre d'étude des migrations et des réfugiés, à l'université américaine du Caire (AUC/CMRS), et membre du comité de direction de la Coopération européenne pour la recherche scientifique et technique (COST), sur « Changements climatiques et migration ».