Renouveler la politique de développement et de coopération de la France et de l’UE

La politique française et européenne de développement et de coopération avec les pays du « Sud » arrive à un tournant. Alors que de nombreuses discussions sont en cours – tant à Paris qu’à Bruxelles – le contexte a profondément évolué avec l’adoption des Objectifs de développement durable, qui marque un accroissement des ambitions en la matière, le poids croissant des enjeux de sécurité, et le rôle toujours plus important des pays émergents et des bailleurs privés dans le financement du développement.

Dans ce contexte, la France et l’Union européenne doivent redéfinir la « signature » de leur politique, c’est à dire sa justification, ses priorités et ses outils de mise en œuvre. Doit‐elle servir en priorité à lever des fonds privés, par l’octroi de garanties par exemple ? Doit‐elle se concentrer sur les pays les moins avancés et sur certains secteurs orphelins des flux de capitaux comme l’éducation et la santé ? Faut‐il en faire un usage stratégique pour la promotion des droits de l’homme, de la démocratie et de l’état de droit ? L’initiative de l’Iddri a pour objectif d’aider la France et l’UE aider à préciser cette signature.

L’Iddri est intervenu en ce sens pour informer le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID), qui a eu lieu février 2018 (voir réalisations clés 2017), en s’appuyant notamment sur ses quatre ans de travaux sur l’aide publique au développement (APD) française dans le cadre des projets The Transformative Investment for Sustainable Development Project (TISD) et L’aide publique au développement française dans l’agenda post-2015.

Au niveau européen, l’Iddri collabore avec ses partenaires du European Think Tank Group (ETTG) et intervient sur divers aspects de la stratégie de l’UE en matière de sécurité et sur sa nouvelle doctrine en matière de développement.

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