Contexte et enjeux
Bien que les engagements nationaux (Contributions nationales, ie INDC à horizon 2030) à l’approche de l’Accord de Paris sur le climat semblent insuffisants pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 2°C, ceux-ci témoignent néanmoins d’une accélération et d’un renforcement sans précédent de la volonté des grandes économies mondiales d’agir contre le changement climatique. Soutenus par des mécanismes renforçant et élargissant les engagements politiques, ils peuvent en outre servir de point d’entrée majeur vers une profonde transition bas carbone.
Objectifs
Adoptant une perspective à plus long terme, le projet MILES (Modelling and Informing Low Emission Strategies) coordonné par l’Iddri vise à contribuer à l'élaboration de visions de la transition bas carbone à l'horizon 2050.
Lire aussi
Nature Climate Change (2017) I PUBLICATION SCIENTIFIQUE
Measuring progress from nationally determined contributions to mid-century strategies
Au-delà des objectifs de réduction d’émissions : comment renforcer l’ambition des contributions nationales (NDCs) ?
Pour aller plus loin
Le projet s’articule autour de deux grands axes de travail :
- Le développement d’outils d’évaluation capables d'informer la conception de récits nationaux bas-carbone dans les pays participants, grâce à de nouveaux modèles et /ou à l'amélioration des outils existants.
La création de ces outils tiendra compte des besoins spécifiques de chaque pays, en fonction des dimensions techniques et socio-économiques sur lesquels les efforts doivent être faits.
Les résultats des analyses de modèle seront alors utiles pour enrichir les récits de trajectoires bas-carbone, révélant obstacles et opportunités.
- L’organisation, complémentaire, du dialogue entre les analyses basées sur des modèles nationaux et des modèles mondiaux, ces derniers étant en particulier la source de l’analyse du rapport AR5 du GIEC.
L'analyse à l'échelle nationale informe en effet sur les spécificités de l'économie du pays et peut aider à améliorer sa représentation comme l'une des régions du monde dans les modèles à l'échelle globale.
A l'inverse, les approches à l'échelle globale informent sur le contexte international et les implications globales de stratégies nationales.
Le projet MILES a été mené par Roberta Pierfederici.