Références :
Gattuso J.-P. (2017). « L’acidification de la mer Méditerranée ». In: Groupe régional d’experts sur le climat en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Ed.), La mer et le littoral de Provence-Alpes-Côte d’Azur face au changement climatique, pp. 14. Marseille: AIR-Climat.
Présentation de l'ouvrage :
« Avant de découvrir les différentes contributions des chercheurs du GREC-PACA, il est important de préciser certaines notions et le contexte régional afin de mieux cerner les enjeux du changement climatique qui concernent la frange littorale méditerranéenne et plus particulièrement la Provence-Alpes-Côte d'Azur. 'Littoral' est un terme complexe qui s’interprète différemment selon l’angle physique, juridico-administratif, scientifique ou littéraire considéré. Sur un plan biologique, on peut limiter la côte à l’espace occupé par les espèces végétales liées à la zone intertidale3 ou à la zone d’embruns et d’humectation. Un océanographe s’intéressera à la dynamique des eaux et des sédiments, à cette interface terre-mer, un écologue aux écosystèmes et à leur fonctionnement, un géomorphologue plutôt au trait de côte lui-même. Sur un plan démographique et économique, seront pris en compte les territoires participant directement à l’économie maritime. Sur un plan juridique, les limites littorales terrestres sont définies suivant un découpage administratif et par différentes lignes en mer, comme la limite de mer territoriale (12 milles nautiques) par exemple. Suivant les thématiques abordées sur le territoire et les données mobilisées pour son suivi, le géographe utilisera plusieurs définitions pour délimiter le littoral terrestre et son arrière-pays. D’un point de vue écologique, le littoral marin est divisé en étages dont les types de peuplements varient en fonction de la profondeur. »