Le projet de loi de transition énergétique annonce un véritable changement de paradigme vis-à-vis du modèle français. Andreas Rüdinger analyse en quoi cette révision de la politique énergétique française pourrait aussi avoir un impact positif sur l’Allemagne et l’Europe, ouvrant de nouvelles coopérations.
Extrait :
« Pour pouvoir mettre en oeuvre cette vision d’un modèle économique plus durable, il manque encore au minimum à la France un pilier indispensable : un organisme de financement, capable de soutenir l’investissement en mobilisant à grande échelle des capitaux à bas coût, équivalant au rôle qu’occupe la KfW ("Kreditanstalt für Wiederaufbau" : Institut de crédit pour la reconstruction) en Allemagne et ce sans impacter la dette publique. La France a certes créé ces dernières années divers organismes et mécanismes de financement publics pour répondre à divers enjeux sectoriels, mais aucun ne dispose à ce jour du périmètre d’action et de l’efficacité que l’on prête communément à la KfW. »