Ont également participé à la discussion :
- Mark Mwandosya, ministre de l'environnement de Tanzanie ;
- Michael Zammit Cutajar, actuel président du Groupe de travail spécial du protocole de Kyoto et ancien secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques ;
- Howard Bamsey, facilitateur du Dialogue sur les actions de long terme de la Convention Climatique;
- Jonathan Pershing, directeur du programme énergie et climat du WRI.
Synthèse
La discussion a notamment souligné la nécessité de fonder l'action internationale post-2012 dans les pays en développement sur leurs priorités de développement. L'expérience prouve que les projets réussis dans les secteurs du logement ou des transports urbains sont ceux qui ont été conçus pour leurs utilisateurs et non pour répondre au changement climatique.
Cette condition nécessaire n'est cependant pas suffisante. Réorienter les dynamiques d'investissement pour conduire à des économies énergétiquement et climatiquement durables nécessite des formes d'incitation et de coordination complexes qui combinent des politiques nationales, des normes nationales et internationales, le développement de nouvelles technologies et des marchés nécessaires à leur diffusion, ainsi que des financements, traditionnels ou liés au marché du carbone.
Créer les conditions de tels cadres d'investissement constitue certainement l'un des enjeux centraux des négociations climatiques post-Kyoto.