Après des années de débats scientifiques, de controverses juridiques et de querelles politiques, les États ont conclu un accord sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ). Ce traité établit un mécanisme pour la création d'outils de gestion par zone (ABMT), dont les aires marines protégées (AMP) dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale (ABNJ). Ce mécanisme, qui n'existait pas jusqu'à présent, facilitera la mise en œuvre de l'objectif 30x30 adopté dans le cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal de la Convention sur la diversité biologique.
L'un des défis de la mise en œuvre et de l'application des AMP en haute mer est d'assurer un suivi, un contrôle et une surveillance efficaces des activités humaines, une condition essentielle pour éviter de créer des « parcs de papier ». À cette fin, les technologies émergentes (par exemple les technologies basées sur les satellites, les véhicules sans pilote, l'intelligence artificielle) offrent des méthodes de plus en plus rentables et accessibles pour mener des activités de suivi, de contrôle et de surveillance en haute mer.
Cependant, dans quelles conditions ces outils peuvent-ils être efficaces ? Quels mécanismes d'application et de respect des règles, ainsi que quelles mesures techniques et politiques doivent les accompagner ? Comment les rendre accessibles aux pays en développement ?
Cet événement parallèle explorera ces questions cruciales, avec des contributions d'experts techniques, juridiques et politiques.