Une session du séminaire Développement durable et économie de l'environnement
12h30 - 14h30, à Reid Hall
Présentation :
S’il va de soi qu’il n’y a pas de catastrophe naturelle sans aléa naturel (tempête, tsunami ou sécheresse, par exemple), il est tout aussi vrai que nos sociétés contribuent à la fabrique des catastrophes « naturelles » par de multiples facteurs : urbanisation de zones très exposées aux aléas, modification des processus naturels par les aménagements (barrages, digues, etc.), perte du lien à l’environnement au profit d’une culture ingénierique et technologique, etc. Ainsi, si le nombre et les impacts des catastrophes naturelles ont régulièrement augmenté depuis le début du xxe siècle, c’est d’abord parce que les sociétés contemporaines sont davantage productrices de risques que celles qui les ont précédées. Un tel constat interroge sérieusement notre capacité à faire face au changement climatique, à l’heure où ses effets s’intensifient : hausse des températures océaniques et atmosphériques, élévation du niveau de la mer, intensification des tempêtes, etc.
Virginie Duvat et Alexandre Magnan prendront ainsi appui sur des catastrophes « naturelles » récentes qui se sont produites dans différentes parties du monde afin de mettre en lumière ce qu’elles nous apprennent des logiques de développement et d’aménagement, et de la capacité des sociétés contemporaines à faire face au risque. Un débat s’ensuivra avec la salle autour des enseignements à tirer du passé proche et du présent pour mieux penser le futur.
Leur présentation sera discutée par Freddy Vinet qui animera les échanges avec la salle.
>> Voir l'interview de Virginie Duvat et Alexandre Magnan
>> Voir l'interview de Freddy Vinet