Conférence co-organisé par l'Iddri et PSIA (Paris School of International Affairs Sciences Po).
Près de trois ans après le Brexit et malgré de sombres pronostics, l’Union européenne ne s’est pas délitée. Cependant, les partis eurosceptiques ont progressé lors des élections nationales en France et en Allemagne, et ils font maintenant partie de coalitions gouvernementales d’autres membres historiques de l’Union européenne, comme l’Italie.
De l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud du continent, de nombreuses voix appellent à un nouveau départ pour l'Union européenne, et avancent des propositions pour rendre l'Europe plus prospère, inclusive et durable.
À quelques mois du lancement de la campagne pour l’élection du Parlement européen, et alors que les négociations du cadre budgétaire pluri-annuel devraient bientôt aboutir, dotant l’Europe à 27 d’un nouveau budget pour sept ans, il est temps d’intensifier la dynamique visant à formuler une vision claire et forte de l'avenir et à construire un véritable projet européen pour la prochaine décennie.
- Comment l'UE entend-elle réaffirmer ses valeurs communes ou ses « préférences collectives », tant en interne qu’en externe ?
- Comment hiérarchiser les objectifs sociaux, économiques et environnementaux ?
- Quel processus de gouvernance pour favoriser ces préférences, à la fois en Europe et dans les négociations internationales ?
- Vers quel avenir commun les États membres de l'UE tendent-ils et comment nous assurer qu'un tel plan pour l'avenir est suffisamment ambitieux et audacieux pour être à la hauteur des défis de notre temps, dans le contexte de l’Agenda 2030 adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2015 ?
Pour explorer ces questions, décideurs et experts de haut niveau de divers pays européens et partenaires apporteront des idées novatrices et en débattront avec le public.
La conférence sera organisée en deux parties, avec l’objectif final de participer à définir l’Europe que nous voulons.
La première session se penchera sur l’état des préférences historiques de l’UE et la manière dont elle peut sauver son modèle démocratique et social, fragilisé notamment par les effets de la mondialisation.
La seconde session abordera la capacité de l’UE à construire sur ces préférences dans le contexte mondial et à participer à repenser la mondialisation.
Un résumé des idées clés sera apporté comme contribution dans le cadre des Consultations citoyennes sur l’Europe.