Les impacts du dérèglement climatique sont d'ores et déjà visibles. Les récents feux de forêt en Australie, ou les inondations à Jakarta en Indonésie, préfigurent ce qui pourrait devenir la norme en l'absence d'une action ambitieuse de réduction des émissions. Ces impacts, qu'ils relèvent de catastrophes naturelles plus intenses et fréquentes ou de changement graduels, sont souvent perçus comme un risque à gérer au niveau local et national. Ils peuvent également, par effet domino, affecter d'autres pays, notamment via les échanges commerciaux internationaux, plus particulièrement de commodités agricoles. La production et la structure des échanges agricoles mondiaux sont déjà confrontés à des risques écologiques majeurs tels que le changement climatiques et l'érosion de la biodiversité, et pourraient l'être davantage à l'avenir.
Quels sont les pays exportateurs ou importateurs de denrées agricoles les plus vulnérables face à ces risques écologiques ? Quelles stratégies mettre en œuvre pour renforcer leur résilience ?
Pour traiter ces problématiques au carrefour des questions de commerce agricole international, d'adaptation au changement climatique, de préservation de la biodiversité et de sécurité alimentaire, l’Iddri organise une session du Séminaire Développement durable et économie de l’environnement le mardi 28 janvier, de 12h30 à 14h, à Reid Hall, Columbia Centers, 4 rue de Chevreuse, Paris 6e.
L'initiative « Adaptation sans frontières », coordonée par SEI, ODI (Overseas Development Institute) et l'Iddri, sera également présentée lors de ce séminaire.
Avec :
- Kevin M. Adams, chercheur au Stockholm Environment Institute (SEI)
- Frédéric Amiel, chercheur au sein du programme Biodiversité de l'Iddri
La séance sera modérée par Lola Vallejo, directrice du programme Climat de l’Iddri.
La conférence se déroulera en anglais.