Présentation de la session
Intervenant : Pr. Anouar Shimi (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Discutant : Bernard Barraqué (Directeur de recherches CNRS au Cired)
Résumé :
Les ressources en eaux de la Tunisie sont estimées à 4503 millions de m3, dont 2 700 sont des eaux de surface, et 1 803 sont des eaux souterraines. Les prélèvements totaux en eau atteignent 2640 millions m3/an (80 % irrigation, 16 % eau potable, 4 % industrie). Les eaux souterraines constituent 70 % de ces prélèvements et font l’objet de surexploitation dans certaines nappes phréatiques du nord-est et du centre.
Les ressources hydriques renouvelables sont limitées, et la pollution de l’environnement ne cesse d’augmenter du fait de l’industrialisation et de l’urbanisation. Selon les estimations de la Banque mondiale, la Tunisie doit s'attendre à faire face à des pénuries d’ici à 2015.
Serait-il possible que ces ressources ne suffisent plus à l’avenir pour approvisionner en eau l’ensemble des secteurs d’usage de l’eau dont les demandes continuent à croître? Quels pourraient être les impacts de cette limitation sur le développement des régions étudiées et du pays ? Quelles sont les stratégies de gestion et de protection des ressources hydriques qui permettront un développement durable? Quelle est l’importance des eaux thermales dans le développement socio-économique (tourisme, énergie géothermique)? Peut–on parler d’un développement durable dans un pays ’’pauvre’’, ou est-il préférable de parler d’un « développement réalisable »’ ?
Télécharger : Présentation et invitation à la session