Cette publication est l'un des cinq volets d'une série d'articles écrits par des experts de think tanks de la région Amérique latine et Caraïbe (Brésil, Argentine, Pérou et Costa Rica, voir Perspectives de think tanks de la région Amérique latine et Caraïbe sur le changement climatique) et consacrés à différents aspects des négociations internationales sur le changement climatique : financement de la lutte contre le changement climatique ; définition d'un cadre global d'adaptation ; promotion d'un développement décarboné et résilient.
Cet article traite la question de l'engagement du secteur privé dans la mise en œuvre d'un développement décarboné et résilient. Cet engagement passe notamment par une utilisation polus efficace des ressources financières limitées actuellement disponibles. Cet article propose un agenda d'objectifs et de propositions sur ce thème pour l'année 2015, qui se conluera par la négociation d'un accord international sur le climat à Paris.
Extrait [en anglais] :
"Targeting public finance to leverage private sector capital can help meet the several hundred billion dollars of annual low-carbon investment needed to reduce and stabilise GHG emissions. By intervening to enhance the investment attractiveness of climate change relevant markets, the public sector may harness and redirect private sector capital flows away from carbon-intensive investments and toward low-carbon development.
To improve the risk-reward calculus of investments—possibly the most important barrier when it comes to leveraging private funds—the public sector can complement support for low-carbon policies, but bold measures are needed in order to change the pattern of emissions. A minimal agenda in this line is proposed in this paper. It is also crucial to engage the productive sector and this can be accomplished through a two-fold strategy: the creation of indirect incentives for greener production patterns and the promotion of 'better behaviour' from within the sector itself.
The above also implies a more careful look at the different governance levels of the climate issue and a more focused, less ambitious agenda for the COPs."