Présentation

Cette Étude propose un état des lieux de la place de l’océan dans l’avant-projet du cadre mondial sur la biodiversité pour l’après-2020, présente des recommandations pour renforcer les dispositions concernées et souligne des points d’attention pour assurer une mise en œuvre effective du cadre post-2020. Elle s’appuie sur une analyse de l’avant-projet et de ses indicateurs potentiels, une revue de la littérature et une série d’entretiens.

Messages clés

  • L’une des cibles clés de l’avant-projet porte sur la mise en place d’un système d’aires protégées couvrant 30 % de la planète d’ici 2030. Pour être opérationnelle, cette cible devra gagner en précision et les parties prenantes devront notamment apporter des réponses sur la répartition de ces 30 % entre la terre et la mer et sur la surface de l’océan qui doit être couverte, sur son applicabilité en haute mer, sur le niveau de protection, les standards de gestion ainsi que sur l’assise scientifique de la désignation des aires marines protégées (AMP).
     
  • Des pressions importantes sur l’océan ne doivent pas être oubliées des discussions, comme la surpêche, les activités extractives offshore, l’exploitation minière, ou encore les bruits sous-marins. Une meilleure prise en compte de ces enjeux ne se joue pas nécessairement dans les objectifs et les cibles post-2020, mais plutôt au niveau du cadre de suivi de la mise en œuvre et de ses indicateurs.
     
  • L’avant-projet est accompagné d’un cadre de suivi de la mise en œuvre, qui comprend une série d’indicateurs visant à évaluer les résultats obtenus dans la mise en œuvre du cadre post-2020 et à préciser certaines actions à entreprendre. Il est à cet égard nécessaire de mobiliser davantage sur les outils existants, notamment pour mettre en commun les différents exercices de rapportage, éviter les effets de redondance, et identifier les besoins de renforcement de capacités.
     
  • L’intégration de la biodiversité, ou « mainstreaming », au sein des organisations intergouvernementales sectorielles et régionales, ainsi qu’au niveau national, constitue un enjeu fondamental pour le succès de la mise en œuvre du cadre post-2020. S’agissant de l’océan, le cadre post-2020 devrait mieux refléter dans ses cibles et ses indicateurs, mais aussi et surtout dans ses sections dédiées aux synergies avec les autres instruments internationaux, les mécanismes de coopération à mettre en place avec les organisations existantes.
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