Frédéric Amiel intervient lors de l'atelier-débat « Culture du cacao, culture de paix ? » organisé par Camille Navarette (Kinomé) et Ameline Vallet (AgroParisTech-CiRED), lors de Les TroPikantes, festival étudiant, culturel et critique.
Monnaie d’échange, boisson de la noblesse, « nourriture des dieux », le cacao (Theobroma cacao) fait l’objet de toutes les convoitises depuis le IIème millénaire avant J.C., pour le plus grand plaisir de nos papilles. En 2016, la production mondiale s’élève à 4,46 millions de tonnes par an. Elle est principalement issue du travail de petits producteurs, répartis dans trois grands bassins de production : le Golfe de Guinée, l’Amérique du Sud et l’Asie du Sud. Promue par les nations-unies pour pacifier des zones de conflits, la culture du cacao est également critiquée pour les impacts négatifs qu’elle engendre sur l’environnement et les producteurs : dépendance aux marchés globaux, travail des enfants, monoculture intensive, insécurité alimentaire etc.
Autant d’éléments qui invitent à se poser la question suivante : le cacao est-il réellement une culture de paix ?