Étape incontournable avant la Conférence des Parties de l’ONU sur la biodiversité (COP15), le Congrès mondial de la nature est organisé à Marseille du 3 au 11 septembre. Le Congrès mondial de la nature de l’UICN est l’endroit où le monde se réunit pour définir les priorités et guider les actions de conservation et de développement durable. Le Congrès comprend trois composantes principales : l’Assemblée des Membres, lors de laquelle les Membres de l’UICN votent les actions prioritaires, le Forum, un espace mondial dédié à l’innovation et à la science de la conservation, et l’Exposition, où les exposants peuvent présenter leurs travaux aux congressistes et au public.
L'Iddri est ravi d'y co-organiser deux sessions et interviendra dans une troisième :
- le 4 septembre de 18h à 19h30, en anglais, en ligne : De grands espoirs pour la haute mer : protéger la biodiversité dans l'océan mondial
Les eaux profondes et lointaines de la haute mer couvrent la moitié de la planète et abritent une biodiversité considérable - des baleines et thons migrateurs aux cheminées hydrothermales où la vie elle-même pourrait avoir pris naissance. Alors que les États s'apprêtent à finaliser un nouveau traité, nous bénéficions d'une occasion unique de protéger la vie dans l'océan mondial.
- le 7 septembre de 8h30 à 10h30, co-organisé par l'Iddri, l'INRAE, l’IRD et le Cirad : Comment le secteur des terres peut-il contribuer à accroître la biodiversité et la sécurité alimentaire tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique ? La science livre des messages clés
Comment le secteur foncier peut-il contribuer à accroître la biodiversité et la sécurité alimentaire tout en luttant contre le changement climatique ? La science délivre des messages clés. De nouveaux éclairages scientifiques sur le débat du partage des terres(Land Sparing / Land Sharing), y compris des exemples régionaux : Amazonie, Madagascar, Inde et Sénégal
- le 7 septembre de 14h à 15h30, en anglais et français : L'agroécologie comme solution fondée sur la nature (SFN) pour l'atténuation/ adaptation au climat, la conservation de la biodiversité et la sécurité alimentaire
L'agriculture et les systèmes alimentaires sont le principal facteur de perte de biodiversité depuis les années 1970 et sont responsables d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Il est nécessaire de transformer radicalement nos systèmes agricoles et alimentaires pour réintroduire la biodiversité dans les paysages agricoles et rendre l'agriculture et les systèmes alimentaires neutres en termes d'émissions.
Avec Pierre-Marie Aubert de l'Iddri