La deuxième réunion avait pour thème le secteur de l'électricité. Per Lekander (McKinsey) a présenté les effets de l'application de la directive sur les quotas sur l'activité du secteur électrique en Europe, soulignant à la fois les enjeux en terme d'investissement (la prépondérance du passage au gaz comme solution à moyen terme), de prix de l'électricité, et de distribution des gains et des pertes de cette politique sur les différents pays européens. Il a conclu sur le fait que le traitement des nouveaux entrants par le biais de l'allocation au niveau national pourrait altérer les conditions de compétition d'un pays à l'autre.
Jean-Paul Bouttes (Electricité de France) a souligné le rôle du cycle d'investissement long propre au secteur électrique en général et aux parcs européens en particulier, notant qu'une part très importante de la capacité existante devra être renouvelée entre 2010 et 2030.
Il existe par conséquent un fort besoin de visibilité sur les objectifs de réductions, mais également sur les politiques de maîtrise de la demande (une directive sur les services énergétiques est d'ailleurs en cours d'élaboration et qui devrait renforcer les politiques nationales de maîtrise de l'énergie) et sur les choix technologiques disponibles. Par ailleurs, l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence pose la question de la qualité du signal donné par le marché pour les investissements de production mais aussi de transport. La discussion a porté sur la nécessité d'un signal "carbone" clair sur le long terme et sur un traitement éventuellement harmonisé des nouveaux entrants dans le cadre de la directive sur les quotas pour éviter des distorsions flagrantes de compétitivité.
Jean-Paul Bouttes (Electricité de France) a souligné le rôle du cycle d'investissement long propre au secteur électrique en général et aux parcs européens en particulier, notant qu'une part très importante de la capacité existante devra être renouvelée entre 2010 et 2030.
Il existe par conséquent un fort besoin de visibilité sur les objectifs de réductions, mais également sur les politiques de maîtrise de la demande (une directive sur les services énergétiques est d'ailleurs en cours d'élaboration et qui devrait renforcer les politiques nationales de maîtrise de l'énergie) et sur les choix technologiques disponibles. Par ailleurs, l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence pose la question de la qualité du signal donné par le marché pour les investissements de production mais aussi de transport. La discussion a porté sur la nécessité d'un signal "carbone" clair sur le long terme et sur un traitement éventuellement harmonisé des nouveaux entrants dans le cadre de la directive sur les quotas pour éviter des distorsions flagrantes de compétitivité.