Ce numéro thématique de la Revue Forestière Française (septembre-octobre 2007) est consacré aux modes de gestion et de gouvernance en forêts. Il fait suite à un séminaire organisé par le laboratoire de Politique forestière d'AgroPariTech et financé par le Conseil général des Vosges, qui a eu lieu à Tignécourt du 12 au 15 juin 2007, et auquel a participé Stéphane Guéneau.
Dans cet article l'auteur s'attache à présenter les nouvelles formes de gouvernance non étatiques qui ont récemment émergé pour faire face aux difficultés que rencontre l’action publique pour gouverner les questions forestières globales. Cet article se propose dans un premier temps de décrire les caractéristiques de certaines d’entre elles. Puis, dans un second temps, il examine trois types d’effets politiques induits par ces nouvelles formes de gouvernance forestière privée. Premièrement, il s’agit de la manière dont l’insertion croissante des ONG et du secteur privé dans les affaires forestières internationales redéfinit les relations entre les sphères publiques et privées. Deuxièmement, l’article analyse comment les dispositifs privés font intervenir de nouvelles formes d’expertise au sein d’arènes de discussion participatives et les risques d’exclusion de certains acteurs qui y sont liés. Enfin, l’article examine les évolutions que ces formes de gouvernance privée transnationale font peser sur les relations internationales, en particulier sur les rapports Nord-Sud.
En savoir + : Présentation du numéro sur le site de l'éditeur.
Dans cet article l'auteur s'attache à présenter les nouvelles formes de gouvernance non étatiques qui ont récemment émergé pour faire face aux difficultés que rencontre l’action publique pour gouverner les questions forestières globales. Cet article se propose dans un premier temps de décrire les caractéristiques de certaines d’entre elles. Puis, dans un second temps, il examine trois types d’effets politiques induits par ces nouvelles formes de gouvernance forestière privée. Premièrement, il s’agit de la manière dont l’insertion croissante des ONG et du secteur privé dans les affaires forestières internationales redéfinit les relations entre les sphères publiques et privées. Deuxièmement, l’article analyse comment les dispositifs privés font intervenir de nouvelles formes d’expertise au sein d’arènes de discussion participatives et les risques d’exclusion de certains acteurs qui y sont liés. Enfin, l’article examine les évolutions que ces formes de gouvernance privée transnationale font peser sur les relations internationales, en particulier sur les rapports Nord-Sud.
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