Résumé :
« Les impacts des changements climatiques sur les pays insulaires sont aujourd’hui démontrés par les scénarii du GIEC. Les conséquences seront d’abord environnementales avec l’élévation du niveau de la mer et la multiplication des événements météorologiques extrêmes, mais aussi et surtout socioéconomiques. Au cours des vingt prochaines années, avec la montée du niveau de la mer et la salinisation des terres, les conditions de vie des populations insulaires vont très vite se dégrader. Les petits États insulaires, regroupés au sein de l’AOSIS, ont émis des revendications particulièrement claires à la Conférence de Copenhague, demandant notamment que l’objectif d’augmentation maximale de la température moyenne soit ramené de 2°C à 1,5°C. En particulier, les pays insulaires mettent régulièrement en avant la question des "réfugiés climatiques", qui sont depuis quelques années devenus les visages humains du changement climatique. Au-delà de son aspect symbolique, la question des "réfugiés climatiques" pose une série de défis politiques particulièrement dans le contexte des petits États insulaires. La disparition annoncée du territoire de certaines nations suscite aussi des réflexions juridiques sur la protection des futurs réfugiés mais aussi sur une nouvelle forme d’apatridie dues à la continuité juridique et politique d’un État alors que son territoire disparaît. »
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