La transformation verte dans les relations Afrique-Europe : lier l'énergie et l'adaptation à la transformation économique

Messages clés

• L'énergie est essentielle pour la diversification économique et l'industrialisation de l'Afrique, et donc aussi pour les relations entre l'UA et l'UE : c'est sur ce point qu'un récit commun devrait se concentrer. Les innovations sociales ne doivent pas être négligées et sous-investies dans la collaboration UA-UE ; elles sont cruciales pour la transition énergétique.
   
• La coopération UA-UE peut apporter une valeur ajoutée dans la gestion des transitions et le renforcement des capacités pour des stratégies à long terme vers des économies vertes. La question devrait moins porter sur « gaz ou pas gaz » et davantage sur les visions et les échéances liées au contexte, conformément au besoin d'industrialisation de l'Afrique et à l'Accord de Paris sur le climat.
   
• Investir dans ces capacités institutionnelles nécessite un financement à long terme dans des institutions pour lesquelles l'UE pourrait jouer un rôle important. Dans ce contexte, l'UA et l'UE devraient également entamer des discussions sur l'impact des stratégies de neutralité climatique sur le commerce et les nouvelles chaînes de valeur. Jusqu'à présent, les combustibles fossiles constituent une part importante des exportations de l'Afrique vers l'Europe.
   
• L'adaptation au changement climatique n'est pas seulement une question locale, mais aussi une préoccupation macroéconomique. Des efforts conjoints sont nécessaires pour relier la transformation économique, l'emploi et la vulnérabilité des pays dans leur ensemble.
   
• L'Afrique et l'Europe doivent faire pression pour atteindre l'objectif mondial en matière d'adaptation et pour que le programme de travail débouche sur des résultats ambitieux. L'Europe doit s'assurer qu'elle agit comme un allié de l'Afrique en matière d'adaptation, en soutenant les efforts qui répondent concrètement aux besoins d'adaptation de l'Afrique.