Résumé
Les producteurs céréaliers d’Île-de-France, fortement spécialisés, ont récemment été touchés par des conditions climatiques et de marché défavorables. Le blé meunier est soumis à une forte concurrence de la part de la production russe et le colza à une forte concurrence de l’huile de palme. Pour différentes raisons politiques et socio-techniques, les producteurs rencontrent des difficultés à diversifier leurs rotations des cultures ou à se convertir à l'agriculture biologique : des transformations qui pourtant pourraient les aider à la fois en termes de durabilité environnementale et de diversification économique, tandis que les labels éthiques semblent avoir du mal à répondre aux difficultés que les agriculteurs traversent.
