Une intervention de Tancrède Voituriez dans le cadre d'une conférence organisée par Proléa et la Chaire Développement durable de Sciences Po et qui s’inscrit dans un cycle préparatoire au colloque « Quelles politiques agricoles demain en Europe ? Défis et opportunités de la croissante verte », qui se tiendra le 26 mai 2011.

Présentation de la conférence :

« L’instabilité des prix des matières premières agricoles occupe depuis la flambée des cours entre 2006 et 2008 une place dans les médias et les débats publics que ces produits, pris dans leur ensemble, avaient été dans l’impossibilité de reconquérir après les hausses historiques des années 1970, concomitantes aux deux chocs pétroliers. Si les mouvements de prix sur les marchés ont été ensuite l’objet d’attention, c’est surtout parce que ces prix, en apparence, baissaient inexorablement, au point d’apparaître comme un fléau endémique pour les économies et les ménages dont les revenus en dépendaient. Depuis cinq ans, la situation a brutalement changé. Le monde aujourd’hui semble redécouvrir la pénurie et la rareté.

En réponse à l’instabilité des marchés, les injonctions pour une meilleure "régulation" se multiplient, tant du côté des gouvernements que de la profession agricole ou des ONGs. Sous ce terme, la France a promis à ses partenaires une série de mesures à l’occasion de sa présidence d’un G20 agricole en 2011. Le défi est de satisfaire, par un même terme aux multiples acceptions, les besoins particuliers et divers de la profession agricole française, de partenaires européens parfois dubitatifs ou réticents, et des pays émergents dont la voix est incontournable dans cette enceinte. Trois questions se posent au moins, dont les réponses définiront les contours et la substance de la nouvelle régulation financière dans le domaine agricole que chacun à sa manière semble appeler de ses vœux : que doit-on réguler au juste ? Avec quels instruments ? Avec quelles chances de succès ? »

>> Plus d'informations sur le site de la Chaire Développement durable


NOTE : Les inscriptions sont closes pour cette conférence