Les informations sur les impacts du changement climatique et sur leurs répercussions socio-économiques restent encore très incertaines et controversées. Pour évaluer les politiques climatiques, on est dès lors conduit à choisir, comme première approximation des risques, des niveaux de concentration atmosphérique des gaz à effet de serre au-delà desquels toute perturbation de l'atmosphère et du climat est jugée dangereuse - au sens où l'entend la Convention climat.
Au-delà des jugements de valeur qui président à la formulation de tels objectifs, quels éléments produits par la science du climat permettent de délimiter les risques climatiques à l'échelle globale. Que peut-on dire aujourd'hui sur le rythme du réchauffement ou sur l'évolution du climat à long terme ? Que savons-nous sur les perturbations des mécanismes du climat, les surprises climatiques et les risques de modifications irréversibles du régime climatique que nous connaissons actuellement ? Quelle est la qualité de nos simulations numériques ? Peut-on espérer réduire cette incertitude?
Par ailleurs, dans la perspective de respecter un jeu donné de plafonds de concentration, comment traiter l'incertitude des scénarios de stabilisation ? Peut-on hiérarchiser ces incertitudes et en particulier identifier les incertitudes cruciales à court terme pour les politiques de précaution ?
Au-delà des jugements de valeur qui président à la formulation de tels objectifs, quels éléments produits par la science du climat permettent de délimiter les risques climatiques à l'échelle globale. Que peut-on dire aujourd'hui sur le rythme du réchauffement ou sur l'évolution du climat à long terme ? Que savons-nous sur les perturbations des mécanismes du climat, les surprises climatiques et les risques de modifications irréversibles du régime climatique que nous connaissons actuellement ? Quelle est la qualité de nos simulations numériques ? Peut-on espérer réduire cette incertitude?
Par ailleurs, dans la perspective de respecter un jeu donné de plafonds de concentration, comment traiter l'incertitude des scénarios de stabilisation ? Peut-on hiérarchiser ces incertitudes et en particulier identifier les incertitudes cruciales à court terme pour les politiques de précaution ?