La conférence d’Addis-Abeba sur le financement du développement s’est conclue par un « Plan d’action » dont la négociation s’est déroulée sans grands heurts. Négociation tranquille pour un texte trop sage ? Le Plan d’action nous donne des indications précieuses sur la vision du développement partagée aujourd’hui par les différents pays – sensiblement différente de celle prévalant à la conférence de Monterrey il y a plus de dix ans. Il nous renseigne également sur l’état du rapport de force Nord/Sud à quelques mois des négociations à New York (ODD) et à Paris (COP21). Enfin, le Plan d’action d’Addis souligne la faiblesse institutionnelle de la gouvernance mondiale et le peu d’engagement des États, comme pris au dépourvu par l’ampleur des défis du nouvel agenda et la multiplication d’initiatives innovantes non coordonnées. >> Lire la tribune en ligne [...]
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