Contexte et enjeux
OuiHop’, WayzUp, Karos, Koolicar, Sharette, Ecov… Derrière ces noms plus ou moins évocateurs se cachent une multitude de startup qui tentent aujourd’hui de développer le covoiturage et l’autopartage.
Ces nouveaux acteurs de la « mobilité collaborative » renouvellent les usages partagés de la voiture, apparus depuis les années 2000 avec une première génération d’acteurs soutenus par les pouvoirs publics : autopartage professionnel (Communauto, Autolib’, etc.) et covoiturage (La Roue Verte, Covivo, etc.). Grâce notamment aux innovations numériques, ces nouveaux acteurs espèrent convertir de nouveaux publics à la pratique du covoiturage et de l’autopartage, et élargir leur territoire de diffusion.
Objectifs
Face à ce contexte, le projet Mobilité collaborative pose trois questions :
- Quelles sont les contributions de la voiture partagée à une mobilité plus durable, que ce soit en matière de réduction de la congestion ou des émissions de gaz à effet de serre mais aussi en matière d’amélioration de l’accès à la mobilité ?
- Quels sont les enjeux de développement de ces nouveaux acteurs pour les déplacements de courte distance qui représentent 98% de nos déplacements et 70% des émissions de gaz à effet de serre, notamment sur les territoires où il existe peu d’alternatives à la voiture (petites villes, périurbain, rural) ?
- Comment les pouvoirs publics et en particulier les collectivités locales peuvent tirer profit des innovations portées par ces nouveaux acteurs pour leur politique publique de mobilité ?
Cette analyse repose sur une revue de la littérature académique et institutionnelle sur les impacts du covoiturage et de l’autopartage, ainsi que sur une cinquantaine d’entretiens conduits auprès d’experts et d’acteurs concernés : collectivités, acteurs traditionnels de la mobilité et nouveaux acteurs de la mobilité collaborative.
- 8 mars 2016, Paris - Atelier de travail
« Le rôle des pouvoirs publics face à l'émergence des nouveaux acteurs de la mobilité collaborative »