Préserver l’environnement local dépendant des échanges mondiaux
DepuisEnvironnement local et marchés mondiaux
La protection de notre patrimoine naturel doit se penser à l’aune de la mondialisation. Par exemple, l’huile de palme produite en Malaisie, responsable de 80 % de la déforestation dans ce pays, est exportée à 85 % et représente une source importante de devises et d’emploi pour le pays. Face à cela, l’organisation des contre-pouvoirs s’est elle aussi mondialisée : les confrontations et dialogues entre ONG internationales et entreprises transnationales ont abouti à la multiplication des démarches volontaires d’entreprises et des labels. Cette forme de régulation a produit des avancées, mais pas (encore) à des échelles significatives. Et les États producteurs, quelque peu marginalisés, ont récemment accentué leur résistance au motif de l’ingérence étrangère venant contrarier leurs objectifs de croissance et de participation aux marchés internationaux.
L’action de l’Iddri dans ce domaine vise à :
- aider les autorités locales et les bailleurs à concilier stratégies pour le développement et pour la biodiversité ;
- aider les plateformes ONG-entreprises à identifier de nouveaux leviers d’action et de nouvelles modalités de régulation.
Pour ce faire, cette initiative s’appuie sur :
- l’étude des chaînes de valeurs mondiales de commodités agroalimentaires et des filières locales de production (huile de palme, thon, cacao) ;
- la mise en discussion des options de régulation par l’ensemble des acteurs de la filière.