Contexte et enjeux
Si les ODD ont été adoptés par les Etats, les ONG et les entreprises ont été très impliquées dans leur élaboration. La déclaration de l’ONU stipule ainsi que tous les pays et les parties prenantes doivent collaborer pour mettre en œuvre cet agenda.
De nombreuses entreprises, en France notamment, se sont rapidement appropriées ces objectifs mondiaux. Cette appropriation se traduit-elle par de nouveaux engagements ou alors par du repackaging d’engagements existants ? Par des engagements ambitieux sur tous les défis du développement durable, ou simplement sur quelques uns des ODD, les plus faciles à atteindre ? Autant de questions légitimes posées notamment par la société civile, et qui montrent que le monde de l’entreprise devra faire preuve de transparence afin de montrer qu’il ne cède pas à la facilité du « ODD-washing ».
Si la société civile organisée au niveau international s’est mobilisée sur les ODD dès le lancement des négociations onusiennes, la mobilisation des associations nationales est plus récente. Elle a commencé dans certains pays, en Allemagne et à l’échelle de l’UE notamment, d’abord pour tenir les gouvernements comptables de leurs engagements. Dans d’autres pays, cette mobilisation a été plus tardive mais les choses bougent vite.
Surtout, la société civile n’est pas attendue seulement dans son rôle de garant de l’action des gouvernements, ni même des entreprises : elle est aussi appelée à contribuer elle- même à l’atteinte de ces grands objectifs, en partenariat avec les acteurs publics et privés.
Objectifs
Afin d’aider les acteurs non étatiques à s’approprier les ODD de manière efficace, l’Iddri étudie les initiatives qu’ils prennent dans différents pays et en tire des enseignements utiles pour tous et en particulier en France et en Europe. Il partage ses analyses et ses recommandations avec ces acteurs, et avec les décideurs publics qui souhaitent les mobiliser.